Article du Journal de Saône et Loire du 11/08/2014
Roger Vallet

L’été des champions

Montceau : Jean-Luc et Florentin, père et fils roue dans la roue

Jean-Luc et Florentin Bonnetain. Photo Roger Vallet.
Jean-Luc et Florentin Bonnetain. Photo Roger Vallet.

Président du Vélo-club montcellien, Jean-Luc Bonnetain, qui court en catégorie pass cyclisme, et son fils Florentin, en catégorie juniors 1re année, se retrouvent quelque fois roue dans la roue dans la même épreuve.

Jean-Luc, ex-gymnaste au club de la Montcellienne, est venu au vélo en 1977, l’année ou Bernard Thévenet gagnait le tour de France. « Étant Saône-et-Loirien comme lui, cette victoire du Charollais m’a motivé pour venir à la petite reine. J’ai débuté en benjamin au Vélo-club montcellien où lui aussi est licencié. Dans ce club j’ai fait treize saisons puis, après une coupure pour mes obligations militaires, j’ai rejoint l’ASPTT Chalon. Ensuite, j’ai été licencié à Creusot vélo sport et au club de Digoin un peu plus tard. Depuis 2010, je suis revenu au Vélo-club Montcellien. »

Le fils prend le relais

Pendant toute cette période, Jean-Luc a trusté 28 victoires parmi lesquelles deux titres de champions de Bourgogne senior en pass cyclisme en 2006 et 2008 avec le club du Creusot et le second avec le club de Digoin. Il a notamment été sacré champion de Saône-et-Loire FSGT contre la montre par équipe à quatre reprises et une victoire au tour du Gard avec le maillot de leader.

Jean-Luc avec son épouse Carole, ont eu deux enfants : Florentin, l’aîné, et Camille, la petite dernière. Dur pour Florentin de ne pas tomber dans la marmite lorsque l’on a un papa qui est un fan du vélo. Comme lui, Florentin s’est mis au vélo : « Au fil des années, j’ai gravi les catégories en prenant au passage un titre de champion de Saône-et-Loire en pupille et plusieurs victoires en catégorie jeune. Cette année, j’ai obtenu ma première victoire en junior au prix de Saint -Bérain sous Sanvignes. »

Pour Jean-Luc et Florentin, c’est une véritable aubaine lorsqu’ils courent dans la même épreuve. Toutefois, Jean-Luc dit que ce n’est pas évident : « Lorsque mon fils est dans le peloton, je ne cours plus pour moi même. Je pense à lui et encore plus lorsque j’entends qu’il y a eu une chute. J’essaie aussi de l’emmener dans ma roue et le conseiller en course. » Florentin trouve quant à lui cela fabuleux : « Lorsque nous courrons ensemble avec mon père, je le cherche dans le peloton et sa présence est un grand réconfort pour moi. C’est un grand plaisir pour nous deux de rouler roue dans la roue. »